Construire sa piscine : mode d’emploi

Temps de lecture : 7 min

Construire sa piscine step by step
Sommaire

Soleil, pique-niques, baignades : les beaux jours reviennent ! Avant de vous plonger dans la construction d’une piscine, il faut débroussailler le sujet. Quelle piscine choisir ? Quelles sont les formalités administratives à effectuer avant de se lancer dans son installation ? Quel budget prévoir et quels sont les coûts associés ? Quelles étapes pour construire sa piscine maçonnée ? On fait le tour de la question dans notre dossier !

Quel piscine choisir : les trois principaux types

En matière de piscine, on distingue trois grandes familles. Piscines creusées, hors sol, bassins écologiques naturels ou encore piscines en kit à monter soi-même… on vous aide à choisir celui qui vous convient !


La piscine en sol : la plus modulable

La piscine maçonnéeLa piscine enterrée offre toutes les possibilités de personnalisation possibles.

Ce type de piscine peut avoir une très longue durée de vie. C’est un véritable investissement, qui implique souvent des travaux conséquents. Tout dépend de votre choix.

Préférez la piscine en béton si vous avez un grand terrain. Elle est solide, construite pour durer (environ 30 ans) mais le chantier peut être long (entre 1 et 3 mois). Cette solution nécessite un prix de départ plus important que les autres : comptez entre 15 000 et 25 000 euros pour un modèle simple et jusqu’à 50 000 euros pour un modèle à débordement.

Vous souhaitez un rendu plus naturel ? Optez pour la piscine en bois. Mais attention à choisir un bois imputrescible. La Norme Française définit 5 catégories : du bois pour un usage intérieur comme pour les menuiseries (Classe I), jusqu’au bois qui supporte un contact permanent avec l’eau de mer (Classe V). Le principal inconvénient de ces piscines sont leur durée de vie limitée, entre 5 et 7 ans. Pour cette installation, comptez entre 2 000 et 10 000 euros, selon la classe de bois.

Il y a aussi la piscine en coque déjà moulée. Le chantier ne devrait durer qu’une semaine pour une durée de vie allant de 10 à 15 ans. Côté coût : prix de départ autour des 7 000 euros. Une solution idéale si vous êtes pressé(e), avec un budget limité.

La piscine creusée en kit est intéressante financièrement mais requiert un bon niveau de bricolage pour la poser soi-même. Les prix peuvent aller de 2 000 à 15 000 euros selon le matériau : acier, aluminium, résine, béton… N’oubliez pas qu’un revêtement d’étanchéité – un liner par exemple - devra être appliqué lors de l’installation.

La piscine en acier est rapide à monter et sa structure, solide. Le plus souvent semi-enterrée, son entretien est facile. Comptez entre 2 000 et 10 000 euros.

La piscine en inox, enfin, est très résistante à la corrosion et aux chocs (durée de vie entre 30 et 40 ans). Autre avantage, vous n’aurez pas besoin de poser de liner, la structure étant parfaitement étanche. Prévoyez environ 2 000 euros par mètre carré de plan d’eau.

À noter : toutes ces fourchettes de prix incluent les travaux de terrassement, un préalable indispensable.

Après avoir vu les formes envisageables pour votre piscine en sol, voyons maintenant le fond. Revue des revêtements intérieurs possibles :

  • Le liner, pour une durée de vie de 10 ans. 
  • La membrane en PVC armé, plus solide et plus épaisse que le liner, mais plus chère… pour une durée de vie de 15 ans. 
  • Le polyester, facile d’entretien, avec une durée de vie de 20 ans environ. 
  • L’enduit à béton, qui peut durer plus de 30 ans. 
  • Le carrelage ou la mosaïque peu étanche. 
  • La peinture pour les petits budgets, pas très étanche ni durable.

     

La piscine hors sol : la plus pratique

La piscine hors solLa piscine hors sol : plug and play...

Elle est idéale pour les particuliers qui ne souhaitent pas spécialement amorcer un gros chantier, qui n’ont pas un très grand terrain ni un gros budget. Il en existe 2 modèles :

  • Les piscines souples : rapides à installer, démontables, bon marché, mais assez fragiles. Par exemple, pour une piscine gonflable, comptez entre 100 et 500 euros. Pour un modèle autoportant qui tient sans fixation, mais dont la durée de vie est très limitée, le prix est compris entre 1 000 et 15 000 euros.
  • Les piscines rigides : la plupart du temps en kit, plus résistantes… Il s’agit notamment de la piscine tubulaire avec une armature en acier qui renforce la structure (entre 2 000 et 10 000 euros), pour une durée de vie jusqu’à 10 ans.

Côté budget, tout dépend du matériau. Comptez entre 1 000 et 10 000 euros pour une piscine hors sol en acier par exemple. Pour celles en bois, il existe des kits à environ 2 000 euros en entrée de gamme : plus le bois est exotique, plus le prix grimpe. Prévoyez en moyenne 3 jours pour une piscine en kit… et pas besoin de travaux lourds ni de démarches administratives !

 

Le bassin naturel : le plus écolo

Le bassin naturelLe bassin naturel à phyto épuration, le choix écologique.

Une piscine naturelle, quèsaco ? Il s’agit d’un bassin écologique qui peut être créé de toutes pièces sur une base étanche (en argile compacté, par exemple), après des travaux de creusement, ou en kit avec une structure en bois traité, prête à mettre en sol. 

L’empreinte de l’homme sur ce bassin doit être très faible. Pas besoin non plus d’utiliser des produits de synthèse, la faune et la flore étant les régulateurs de cet écosystème. Les insectes et autres bêtes viendront s’y installer naturellement, et les plantes adaptées, que vous choisirez en fonction de la région, permettront de filtrer l’eau. On laisse la nature reprendre ses droits !

Pour que l’écosystème se développe tranquillement et vive durablement, le bassin doit se diviser en 3 zones :

  • Une zone de baignade ;
  • Une zone de plantation moins profonde, dite « zone de lagunage », avec les plantes et les algues qui assurent la filtration via un système naturel d’épuration.
  • Une zone d’oxygénation (facultative), souvent composée d’une cascade 

Côté technique, il est recommandé de faire appel à un professionnel : au sujet de l’élaboration des différentes zones, mais aussi pour bénéficier de ses conseils quant au choix des plantes locales et au maintien de l’écosystème. C’est une mise en place complexe car il faut des plantes flottantes, oxygénantes et purifiantes, et les bons micro-organismes pour que cela fonctionne. Une fois que les plantes auront poussé, la faune s’installera naturellement (insectes, grenouilles, escargots…) pour le bon fonctionnement du bassin. Ce processus devra être surveillé par votre pro. Tout cet écosystème prend du temps à se mettre en place (quelques mois) et il vous faudra donc patienter avant de vous y baigner pour la première fois.

Côté emplacement, attention aux zones en plein soleil : trop de chaleur pourrait nuire à la zone de plantation. Privilégiez une zone humide et partiellement ombragée de votre jardin. Autre inconvénient, évitez de vous baigner barbouillé de crème solaire, cela risquerait de tuer les petites bêtes ! 

Après tous ces efforts, vous pourrez apprécier une eau douce, sans traitements chimiques, qui respecte l’environnement et votre peau. Laissez faire la nature… et, si besoin, régulez simplement la croissance des plantes.

Côté prix, comptez entre 15 000 et 35 000 euros pour un bassin naturel classique. Il existe sinon des piscines naturelles en kit, entre 10 000 et 15 000 euros. Dans ce cas, le kit – comprendre la structure – en bois ainsi que les plantes vous seront livrés, à glisser directement dans le trou creusé au préalable.

Installation d’une piscine : penser aux coûts associés

Vous avez envie de construire une piscine dans votre jardin et vous avez maintenant une idée précise du coût et du déroulement des travaux. Avant de vous lancer tête baissée dans votre projet, n’oubliez pas de prendre aussi en compte tous les autres coûts liés à l’entretien, à l’aménagement, aux taxes… On fait le point.

Piscine : quel budget prévoir

Une piscine, ce n’est pas uniquement un endroit où nager. Vous aurez sûrement envie de faire de cet espace de votre jardin un endroit où vous détendre avec fauteuils, tables, pergola…Pensez à chiffrer tous ces accessoires dans votre budget ! Sachez surtout que, aux côtés de ces coûts facultatifs et fonctions de vos envies, il en existe d’autres auxquels vous ne pourrez pas échapper !

Piscine : les coûts liés aux équipements obligatoires

Les équipements obligatoires pour une piscine sécurisée 

Depuis le 1er janvier 2004, la loi impose aux propriétaires de piscine enterrées d’installer un équipement de sécurité. En cas d’absence de sécurité, les amendes peuvent atteindre 45 000 euros. Si vous avez une piscine partiellement ou totalement enterrée, la réglementation vous impose d’installer au moins l’un de ces équipements : 

  • Barrière de protection (le budget dépendra de la taille du bassin et du matériau mais le mètre coûte entre 30 et 50 €), 
  • Alarme sonore (les premiers prix débutant à 200 € environ), 
  • Couverture de sécurité de type bâche (comptez environ 350 € par m²), 
  • Abri type véranda recouvrant intégralement le bassin (le coût dépendra bien entendu du matériau et de la hauteur ; pour des abris de hauteur moyenne, il faut prévoir entre 5 000 et 15 000 €).
Piscine : les coûts liés à l’entretien

Pour une piscine toujours propre, prévoyez un budget entretien

Divers accessoires pour assurer la propreté de votre piscine sont disponibles. Il vous faut en particulier penser à la pompe et au filtre. Tout cela représente un coût d’achat non négligeable (environ 400 € chacun en moyenne). De plus, ces équipements ont une durée de vie limitée (comptez 8 ans pour la pompe et 15 ans environ pour le filtre) ; il faudra donc les remplacer un jour ou l’autre !
Vous devez également disposer du matériel d’entretien courant : produits de nettoyage, désinfectant, produits d’hivernage…  Le coût diffère selon le choix de traitement : comptez par exemple 250 € pour un traitement annuel au chlore pour une piscine de 4 m x 8 m. Pour un traitement au brome, prévoyez plutôt 270-280 €.

Si vous optez pour un bassin naturel, vous profitez avec la phyto-épuration d’une solution écologique qui, si son prix d’installation est plus conséquent, vous fera réaliser ensuite des économies sur l’entretien de votre bassin. 

Piscine : quel volume d’eau et quel coût ?

Consommation : votre piscine génère des coûts !

Poste budgétaire non négligeable également : la consommation électrique liée notamment au fonctionnement de la pompe de filtration. Comptez environ 200 € par an. Si vous optez pour une piscine chauffée, n’oubliez pas d’intégrer le coût du chauffage qui dépendra du système choisi, et de la surface de votre piscine.

Enfin, pour profiter pleinement de votre piscine, il vous faudra… la remplir ! Rappel utile pour les personnes allergiques aux maths : 1 000 litres correspondent à 1 mètre cube. Prenons par exemple une piscine de 40 m3. Le prix moyen du mètre cube étant de 3,70 €, cela représente un budget moyen de 148 €. On estime qu’ensuite, on renouvelle environ un quart du volume de la piscine chaque année, soit 37 € par an environ.

Taxe d’habitation, taxe foncière… des frais à ne pas négliger !

Tout comme votre logement, votre piscine est soumise à des règles fiscales et donc à certaines taxes. Logique, puisqu’elle peut être considérée comme une extension de votre habitation.

La taxe d’habitation est due sur le logement et toutes ses dépendances, piscine incluse donc. Elle est payée tous les ans. Son montant dépend de la commune où vous êtes installé(e) et de votre surface habitable (maison + dépendances) : il est donc difficile de la chiffrer hors contexte. Mais une chose est sûre : plus votre piscine est grande, plus votre taxe d’habitation augmentera. 
Il existe cependant quelques exceptions : ne sont pas soumises à la taxe d’habitation les piscines démontables ou transportables, ainsi que les piscines installées à plus de 1 km de la maison (ce qui paraît peu probable !). Notez par ailleurs que vous êtes exonéré(e) de cette taxe pendant les 2 premières années suivant la construction.

La taxe foncière est déterminée à partir de la valeur locative de votre bien. Elle est payée tous les ans. Si vous installez une piscine sur votre propriété, cette valeur augmente de manière logique, et votre taxe foncière aussi.
Important : la taxe foncière ne concerne que les piscines construites en béton maçonné ainsi que les piscines enterrées ou coque. Les piscines démontables ou transportables ne sont pas concernées. Comme pour la taxe d’habitation, vous êtes exonéré pendant les 2 premières années.

La taxe d’aménagement sert notamment au financement d’équipements publics. Vous devrez vous en acquitter si votre piscine est soumise à un régime d’autorisation (déclaration préalable ou permis de construire) et si elle dépasse 10 m2 de superficie. Elle est proportionnelle à la surface de votre piscine et se calcule de la manière suivante : surface taxable x valeur forfaitaire (705 € hors Ile-de-France en 2017 ; 799 € en Ile-de-France) x taux fixé par la collectivité territoriale. Soit par exemple 365 € pour une piscine de 25 m2 dans le Var. Cette taxe est due une seule fois.

Enfin, n’oubliez pas que, même si vous devez vous acquitter de toutes ces taxes, le fait d’installer une piscine dans votre jardin augmente la valeur de votre habitation. L’un dans l’autre, vous pouvez y gagnez car la valeur de votre propriété peut augmenter jusqu’à 20 % !

Besoin d'une autorisation pour vos travaux ?

Zoom sur les étapes de construction d’une piscine enterrée

Vous avez décidé de vous offrir cette piscine enterrée à laquelle vous rêvez depuis des années… Mais au fait, comment ça se construit une piscine ? Quelles sont les démarches ? Les différentes phases ? Petit guide des phases à connaître pour pouvoir suivre au mieux votre chantier.

Les différentes étapes de construction d’une piscine

La construction d’une piscine suit quatre grandes séquences, à bien respecter pour un projet qui baigne :

  • Les démarches administratives 
  • La phase de terrassement 
  • L’installation de la coque
  • La mise en eau 

Ceci étant dit, il va tout de même falloir vous plonger dans les détails... C’est parti !
 

Pensez déclaration de travaux ou permis de construire !

Point indispensable avant de se lancer, répondre à cette question : aurez-vous besoin ou non d’un permis de construire ou d’une déclaration préalable de travaux ? Les démarches ne sont forcément pas les mêmes si vous creusez un trou géant dans votre jardin ou si vous posez une « grosse baignoire » dans un coin. La construction d’une piscine enterrée est soumise à l’acceptation préalable du projet par votre mairie. Les démarches que vous devez réaliser dépendent de la taille et de la configuration choisies pour votre piscine. 

  • Pour une surface de bassin inférieure à 10 m², pas besoin de demander une autorisation (sauf si la piscine est située en zone protégée).
  • Si vous installez une piscine supérieure à 10 m², mais inférieure à 100 m² sans abri ou avec un abri n’excédant pas 1,80 m de haut, il faudra passer par la case « déclaration préalable ». Un permis de construire est exigé pour un abri dépassant 1,80 m de haut.
  • Dans le cas de la construction d’une piscine supérieure à 100 m², le permis de construire est un passage obligé, dans tous les cas.

Dans le cas où votre construction se trouve à moins de 500 m d’un monument ou d’un site classé au patrimoine des monuments historiques, il est obligatoire de demander une autorisation aux Architectes des Bâtiments de France, en leur soumettant votre projet : type de travaux, de piscine… Ces derniers ont le droit de valider ou modifier votre projet, ce qui peut allonger la procédure administrative. Pour savoir si votre terrain est concerné, rapprochez-vous de la mairie de votre commune.

À savoir : Initiez ces démarches au moins 4 mois avant la date souhaitée de démarrage des travaux, voire 6 si vous habitez dans une zone classée. En effet, pour construire une piscine l’obtention de l’autorisation de travaux peut prendre 2 mois, et jusqu’à 4 mois si vous habitez dans une zone ABF.

Vos voisins ou des tiers concernés ont ensuite encore deux mois pour s’opposer au projet.

 

En préambule : l’emplacement, la forme et les dimensions

En amont, vous devez bien sûr avoir déterminé l’emplacement idéal pour votre piscine, selon les caractéristiques de votre terrain, de la nature du sol, de l’ensoleillement souhaité ou encore de la présence d’arbres mitoyens. 

Quel que soit votre choix de piscine, il lui faut en effet une zone adaptée : sur un terrain préalablement nettoyé, à l’abri du vent, dans une zone semi-ombragée (trop de soleil accélère la prolifération des bactéries), à une distance correcte des arbres et à l’abri des regards pour être tranquille.

La forme (rectangulaire, ronde, ovale, octogonale, etc.) et les dimensions de votre piscine auront également été validées au préalable. 

Piscine ronde
Un peu de rondeur dans le jardin...

Première étape : le traçage de la piscine

Le traçage vient préciser et matérialiser votre choix d’emplacement, de forme et de dimensions, afin de mesurer, délimiter et marquer la place de votre piscine. Une phase cruciale pour connaître exactement la surface à creuser ! Celle-ci doit être stable et nette de tout obstacle, comme des tuyaux ou des lignes électriques enterrées. 

 

C’est le moment de creuser

Le terrassement est une étape fondamentale puisqu’il s’agit véritablement de creuser votre future piscine. Cette opération requiert parfois l’évacuation de gravats lourds et encombrants comme des morceaux de roche. Ainsi, avant même de commencer à creuser, l’entreprise de terrassement doit analyser votre terrain pour anticiper tout désagrément lié à la composition du sol. Un système de drainage, conçu pour éviter que l’eau de pluie ne stagne dans le sol, est parfois installé dès cette étape afin de garantir la stabilité de la future piscine. 

C’est également à ce moment qu’il faut penser à former les tranchées, pour pouvoir ensuite y placer les canalisations.

Anticipez dès à présent la façon dont vous souhaitez utiliser la terre évacuée. Celle-ci peut servir pour votre jardin ou être jetée dans une déchetterie. Attention, le transport peut engendrer un surplus sur votre facture.

Une partie de cette terre sera de toute façon mise de côté et utilisée pour remblayer les abords de votre piscine une fois sa construction achevée.

Etape-clé de la construction : le terrassementLe terrassement, une étape impressionnante.

La pose du drainage

Le drainage permet l’écoulement des eaux du sol et du sous-sol sans porter atteinte à la solidité ni à la stabilité de votre piscine. Ce système d’évacuation peut se décliner sous forme de couche de gravier (avec géotextile en dessous), de tuyau ou de puits de décompression. Le tuyau ou le puits est alors raccordé au réseau d’évacuation des eaux. En somme, il empêche l’eau d’atteindre les parois de votre piscine, ce qui pourrait exercer une pression et compromettre l’intégrité de la construction.
 

Et la structure dans tout ça ? 

Lors des étapes précédentes, le sol a été soigneusement aplani afin de permettre de couler le béton, de monter les briques… c’est-à-dire poser le matériau que vous aurez choisi pour le sol et les parois de votre piscine. Gardez bien en tête que les méthodes de montage de la structure diffèrent bien évidemment selon le matériau choisi. Petite astuce : pensez à la coque clé en main en polyester, qui suit les courbes de votre piscine. 


L’installation des canalisations et des raccordements électriques

Une piscine fonctionne à l’aide d’une installation électrique, d’un système de filtration, d’une pompe, ainsi que de canalisations qui permettent l’arrivée et l’évacuation de l’eau. Tous ces éléments seront installés dans les tranchées, prévues à cet effet. Les raccordements de l’électricité et de la plomberie sont placés dans un local technique à proximité de votre piscine, afin de pouvoir y accéder facilement. Dans celui-ci, on trouvera a minima la filtration, la pompe et le filtre. Il peut être enterré, semi-enterré ou hors-sol.

A noter : en matière d’électricité et de tuyauterie, des normes de sécurité et des techniques d’assemblage doivent être respectées. Faites confiance à votre pisciniste ! 

Une fois les canalisations et raccordements installés, il reste à poser un autre élément se rapportant à la structure générale : le revêtement ! Il assurera l’étanchéité de votre piscine. Carrelage, mosaïque, enduit, ou encore liner (en pvc) : plusieurs gammes de matériaux existent !

 

Remblai et margelles : le début de la fin

Le remblaiement consiste à combler les éventuels trous autour de la piscine. Attention : avant que tout soit recouvert, votre chef de chantier doit vérifier que les éléments installés aux étapes précédentes sont correctement mis en œuvre, raccordés et bien fixés. 

La terre évacuée lors du terrassement peut être utilisée. Petite astuce cependant, pour limiter le ruissellement de l’eau autour de la structure : n’utilisez pas de la terre végétale, siliceuse ou de l’argile, qui se gorgent d’eau plus facilement que d’autres types de terre. Ainsi, les graviers ou les galets restent les matériaux de prédilection pour éviter cette problématique de ruissellement.  

Cette étape se termine par la pose des margelles. Ce sont les contours de la piscine, qui vous permettent de vous asseoir au bord et de circuler autour du bassin. Surface, matériau : à vous d’opter pour la meilleure configuration possible en fonction de vos critères de confort, de prix et d’esthétique.

Après le remblaiement, place aux margellesAprès le remblaiement, place aux margelles.

La mise en eau… et votre premier plongeon est à portée de main

Concernant le remplissage, comptez plusieurs jours selon le volume de votre piscine : profitez-en pour tester la filtration, la pompe, etc !

Gardez en tête qu’il faut éviter au maximum de la vider complètement, grâce à un bon entretien, et au traitement régulier de l’eau. Vous pouvez baisser le niveau de l’eau en hiver, mais pas plus !

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