Electricien : le lexique

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Electricité : le lexique

Travaux dans la cuisine, rénovation plus globale de votre logement, projet d’agrandissement… De nombreuses raisons peuvent vous amener à faire appel à un électricien. Pour que le courant passe bien, voici les quelques mots que vous devez maîtriser pour tout comprendre de vos travaux.

Pour garantir votre sécurité et celle de vos proches, une bonne installation électrique est nécessaire. Et pas question de faire ces travaux vous-même : de nombreuses réglementations encadrent les installations électriques. Pour vous accompagner dans vos projets de construction ou de rénovation, une personne clé : l’électricien. Avant sa venue, jetez un œil à notre lexique pour échanger sereinement avec lui.
 

Comment se mesure le courant électrique ?

Le courant électrique correspond tout simplement au déplacement de charges au sein d’un conducteur. Il se mesure en tension (avec comme unité de mesure le volt), en intensité (avec l’ampère) et en puissance (avec le watt).
 

Qu’est-ce que le tableau électrique général ?

C’est le lien entre l’électricité envoyée par votre fournisseur et les nombreux circuits électriques de votre logement. On l’appelle également tableau divisionnaire.

Tableau électrique généralTableau électrique général

Courant continu ou courant alternatif : quelle est la différence ?

Avec un courant continu (CC), le courant circule dans le même sens et ce, sans interruption. Alors que le courant alternatif (CA) se déplace par cycles réguliers et dans les 2 sens. Au quotidien, nous rencontrons plus souvent le courant continu qui est délivré par une pile ou une batterie ou lorsque vous allumez une lampe électrique avec un interrupteur. Alors que pour le transport d’électricité, c’est le courant alternatif qui est privilégié.
 

Installation monophasée ou triphasée ?

Composé d’un seul fil de phase, l’installation monophasée est celle que l’on retrouve dans la majeure partie des habitations. Avec une tension de 230 volts, elle s’adapte à la majorité des besoins. En revanche, l’ensemble des appareils branchés en même temps ne doivent pas dépasser 12 kVA avec ce type d’installation.  En revanche, l’installation triphasée, grâce à ses trois fils de phase peut quant à elle supporter une puissance plus importante (jusqu’à 36 kVA). Cette dernière est principalement réservée aux professionnels qui utilisent une quantité importante d’énergie et suppose une répartition bien précise des appareils électriques par phase.

Vous souhaitez faire rénover votre installation électrique ?

Le circuit électrique : qu’est-ce que c’est ?

C’est le chemin entre le tableau électrique général et les terminaux (principalement les prises). Ce chemin est constitué de câbles conducteurs. Votre logement comporte de nombreux circuits, et il est conseillé d’en avoir au minimum 5 pour alimenter de façon indépendante :

  • les prises de courant,
  • l’éclairage général,
  • le chauffage,
  • la cuisson,
  • la salle de bains.

 

Le conducteur et l’isolant : quels sont leurs rôles ?

Vous l’aurez compris, le conducteur va transporter le courant électrique. Parmi les conducteurs les plus connus : les fils électriques. Et plus l’intensité transportée sera importante, plus le fil devra être épais. A contrario, l’isolant ne peut pas transporter le courant.
 

Un court-circuit : qu’est-ce que c’est ?

C’est une fuite d’électricité qui est principalement causée par un appareil mal isolé.
 

Le disjoncteur différentiel général : quelle utilité ?

Ce disjoncteur est placé sur le tableau électrique général et en amont des circuits électriques. En comparant les intensités des différents conducteurs, le disjoncteur peut couper le courant de tout votre logement.

Disjoncteur différentiel généralDisjoncteur différentiel général

Et l’interrupteur différentiel ?

En dessous du disjoncteur différentiel général se trouvent les interrupteurs différentiels qui correspondent aux différents circuits existants. Si, par exemple, vous avez un problème électrique avec votre cuisinière, c’est l’interrupteur du circuit cuisson qui permettra de couper le courant sur ce circuit, vous évitant le black out total.


La mise à la terre : ça sert à quoi ?

Pas de plantations dans l’agenda de l’électricien, mais une étape indispensable qui consiste, via une prise de terre, à relier à la terre les appareils ayant une enveloppe métallique ainsi que les prises de courant. Le but ? Garantir votre sécurité si un câble électrique se trouve endommagé.


Les codes couleur des fils électriques pour mieux vous repérer :

  • Un fil électrique rouge est « phase », c’est à dire qu’il est conducteur et qu’il va permettre la répartition du courant.
  • Un fil électrique bleu est « neutre », cela signifie que c’est un fil conducteur par lequel le courant va arriver.
  • Un fil électrique jaune et vert est « terre », et va donc permettre de relier les appareils et les prises à la terre.
Les codes couleur ont évolué au fil des années. En fonction de la date de l’installation électrique, vous pourrez voir des fils électriques de couleurs différentes. Pas de panique, l’électricien vérifiera rapidement la réelle fonction de ces fils à l’aide d’un tournevis testeur.

Le télérupteur : quel est son rôle ?

Le télérupteur est un interrupteur, mais à grande échelle ! En effet, le bouton-poussoir d’un télérupteur permettra d’allumer ou d’éteindre un éclairage de 3 points de commande minimum, ce qui se révèle donc être très pratique pour les grands espaces.
 

La prise de courant

C’est la fin de tout circuit électrique. Sa dimension varie en fonction de la nature de l’appareil demandeur d’électricité. Pour les prises classiques permettant de brancher votre ordinateur ou une lampe, l’électricien installera une prise de courant à éclipses, où les 2 orifices sont fermés par des volets. Ces prises sont obligatoires depuis 1991, pour éviter que les petites mains soient tentées d’y introduire des objets et ne se mettent en danger. Les prises RJ45 servent quant à elles à transporter le signal Internet.
 

Le transformateur, à quoi ça sert ?

C’est l’appareil qui sert à baisser la tension du courant livré par votre fournisseur. Vous vous en doutiez sûrement mais, sur les lignes à très haute tension ou dans votre logement, la tension et l’intensité ne sont pas les mêmes. Il y a tout de même 400 000 volts sur une ligne à très haute tension... et seulement 230 volts dans votre circuit électrique !
 

Le parafoudre, pour quoi faire ?

Le parafoudre permet de protéger votre installation électrique en cas de surtensions d’origine atmosphérique comme la foudre. Il permet d’écouler cette surintensité vers la terre et limite la surtension au sein des circuits électriques. Son installation, obligatoire dans certaines régions, est dans tous les cas fortement conseillée, même si cette réglementation ne vous concerne pas.
 

Le fouet, quelle utilité ?

Et non malheureusement, votre électricien ne se transformera pas en Paul Bocuse ! Le fouet utilisé en électricité est une pièce qui permet de raccorder le disjoncteur de branchement (posé par EDF) et le tableau électrique de votre logement. 
 

Le domino et le WAGO, quelles différences ?

Pour pouvoir brancher, sans risque, 2 fils électriques entre eux, l’électricien utilise un petit boîtier de raccordement. Sur le marché, 2 types de boîtiers existent : le domino ou le WAGO. Le domino est le boîtier traditionnel, assez encombrant, alors que le WAGO est bien plus petit et plus pratique à installer.

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