Peintre : le lexique

Temps de lecture : 3 min

Lexique du peintre en bâtiment

Vous souhaitez revoir votre déco intérieure, vous allez faire peindre ou repeindre vos murs et plafonds… Et vous appréhendez de ne pas tout comprendre. Pour ne pas compter uniquement sur vos cours de dessin du primaire lorsque vous échangerez avec votre peintre, voici les termes spécifiques à la peinture dans le bâtiment à connaître. La spécificité du peintre en bâtiment est d’intervenir en fin de chantier, lorsque le gros œuvre et le second œuvre sont terminés. Il s’occupe alors de poser les revêtements extérieurs et intérieurs de vos murs et plafonds. Sa mission : protéger et décorer les surfaces de votre logement. Un objectif qui demande une préparation du terrain en amont avant de se lancer dans le vif du sujet, la peinture.

De la préparation du chantier de peinture…

Le subjectile : un mot savant qui peut servir

C’est par ce terme, souvent méconnu du grand public, que l’artisan peintre désignera peut-être la surface à revêtir, celle sur laquelle il va travailler. Pas question de toile ici, mais bien des murs, plafonds, corniches sur lesquels il va travailler.


Le ponçage, le lessivage et le brossage

Ces 3 termes font référence aux étapes de nettoyage de la surface à peindre. En effet, celle-ci doit être la plus lisse et la plus propre possible pour un rendu final de qualité.


L’égrenage et l’époussetage

Si des projectiles ou résidus de matériaux subsistent sur la surface, le peintre procède à son égrenage, c’est-à-dire à leur enlèvement (avec du papier de verre par exemple), puis à l’époussetage pour enlever toute trace de poussière. Comme le chirurgien, le peintre doit travailler sur une surface complètement propre.

Bien préparer les murs pour une peinture réussieBien préparer les murs pour une peinture réussie

Le rendement

Ce mot renvoie à la surface, exprimée en m², que l’on peut recouvrir avec une quantité de peinture définie, et ce en une seule couche.

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Les outils du peintre

En plus d’une échelle – indispensable pour atteindre le haut de vos murs ou plafonds – le peintre en bâtiment dispose de toute une gamme d’outils pour appliquer le revêtement choisi. En matière de travaux de peinture, on parlera davantage de « brosse » pour l’artisan peintre que de « pinceau ».
Le peintre utilise également rouleaux, pistolets pulvérisateurs et autres perches extensibles… pour apporter une finition parfaite jusque dans les moindres recoins.


L’enduit et l’enduisage

L’enduit est un produit que l’artisan peintre peut choisir d’appliquer sur la surface avant les couches de peinture, si celle-ci présente des irrégularités. L’objectif : la lisser et la préparer aux couches successives qu’elle va recevoir.


Le primaire

Pas de nostalgie ici, il s’agit bien de la première couche de peinture appliquée par l’artisan, et non de vos premiers pas d’écolier ! Elle sert généralement de film protecteur pour les surfaces non poreuses comme le métal par exemple, et permet une meilleure adhérence de la peinture finale.


La couche d’impression

C’est une étape cruciale ! Cette couche de peinture s’applique sur une surface de nature absorbante (comme le bois, le béton, les plaques de plâtre), pour assurer le bon accrochage entre la surface à peindre et le revêtement final.


Le liant, le solvant, les adjuvants et les pigments : les 4 principaux composants de la peinture

La peinture est un produit liquide et opaque destiné à recouvrir une surface, pour la protéger et/ou la décorer. Elle contient un liant, qui joue le rôle de colle et lie les éléments entre eux. Celui-ci est solubilisé par le solvant (ou diluant) qui maintient le tout à l’état liquide. Les adjuvants sont quant à eux des produits chimiques destinés à améliorer la qualité ou les propriétés de la peinture. De leur côté, les pigments lui donnent sa couleur et sa consistance.


La mise à la teinte

Cette opération est simple mais déterminante si vous avez des envies esthétiques bien définies : elle consiste à incorporer des pigments à la peinture afin d’obtenir un résultat final de la couleur désirée. Autre terme un peu technique : vous entendrez peut-être parler de « feuil » pour désigner la surface qui vient d’être peinte.

Etape importante : la mise à la teinte de la peintureEtape importante : la mise à la teinte de la peinture

La couche de finition

Pas besoin d’être un professionnel du bâtiment pour comprendre de quoi il s’agit ! Cependant, la couche de finition peut varier selon l’effet esthétique recherché.

  • La finition mate est à privilégier pour un rendu sobre, feutré et uniforme. Elle est recommandée pour les plafonds car elle permet d’atténuer les irrégularités. Il ne faut pas la nettoyer (ou « lessiver »), mais plutôt la lustrer en cas de frottements ou détériorations.
     
  • La finition satinée donne une touche chaleureuse à votre intérieur, avec un subtil effet de matière. Un lessivage simple lui redonne tout son éclat ; elle est donc idéale pour les murs les plus exposés aux passages.
     
  • La finition brillante, reconnue pour sa résistance et son rendu très tendu, est à privilégier pour les murs des pièces « utilitaires » telles que la cuisine ou la salle de bains, car elle est facilement lessivable. Sa grande luminosité permet d’égayer les espaces sombres et de les agrandir grâce à un léger « effet miroir ».
     
  • La finition velours, grâce à son rendu soyeux et poudré reflétant peu la lumière, est un compromis de choix entre le satin et le mat. Lessivable, elle s’entretient facilement.
     
  • La finition laquée : cette finition ultra brillante joue à fond sur l’effet miroir, pour une profondeur et une luminosité très présentes. Un bon rendu suppose une technique parfaite et un revêtement initial sans le moindre défaut.
Pour protéger le bois, votre artisan peintre aura recours à une lasure de finition. Les lasures peuvent être teintées, pour renforcer l’aspect décoratif, ou incolore et préserver l’aspect naturel.

Coup d’œil sur l’œuvre finale

Le grattage

Cette étape consiste à gratter les endroits cloqués du feuil (des cloques de peinture pouvant se former lors du chantier) afin de le lisser.


La bonne tenue : mission réussie !

Une fois peint, votre mur ou votre plafond aura une bonne tenue si son revêtement ne présente pas d’écaillage, de cloquage, de craquage ou de décollement.

Le brillant spéculaire est un indicatif qui évalue le niveau de brillance de la peinture une fois posée : c’est le rapport entre la quantité émise et la quantité réfléchie de lumière par une surface. Il peut ainsi déterminer le classement de chaque peinture en 3 catégories : mate, satinée ou brillante.

Maintenant que tout est clair et que vous êtes prêt(e) à discuter avec votre artisan peintre, il est temps de trouver le bon entrepreneur, si ce n’est déjà fait. Et là aussi, on vous aide...

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