Une maison plus sûre : normes de sécurité et dispositifs

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Sommaire

Si les progrès ont élevé le niveau de confort des logements, ils apportent aussi une part de risques domestiques. D'où l'importance de respecter les normes et réglementations. La sécurité des personnes et des biens doit être un leitmotiv pour tout habitant. Construction neuve et construction ancienne ne sont cependant pas soumis aux mêmes réglementations.

Un tour d’horizon s’impose donc pour nous sensibiliser collectivement à la sécurité dans l’habitat :

L'électricité

Nous ne pourrions plus nous passer d’électricité aujourd’hui, et pourtant les risques sont nombreux quand l’installation ne répond plus aux normes. Si en rénovation, il n’est pas toujours possible de tout enlever pour tout refaire, quelques règles simples et faciles à retenir doivent cependant vous guider.

Cœur du réacteur de votre sécurité, le tableau électrique doit être de dernière génération.

Sa fonction est double : protéger les personnes, et protéger les lignes électriques de l’habitat donc les équipements. Fini le temps des fils de plombs et autres porte fusible, place aux disjoncteurs thermiques qui coupent le courant aux premières surchauffes du circuit. Plus sensible que les anciens procédés, toute mise en sécurité commence par lui.

Ensuite, il faut bannir tout fil électrique non protégé, ou ayant sa gaine endommagée, et bien sûr toutes les prises vétustes et hors d’âge.

Enfin, il faut vérifier ou faire vérifier la présence d’une mise à la terre du logement, seul moyen de protéger le corps humain des risques d’électrocution. Toute grosse rénovation doit commencer par un diagnostic de conformité électrique qui doit être validé par un professionnel habilité, comme le Consuel ou tout organisme ou entreprise tierce habilité.

Le gaz

Le gaz de ville, en bouteille ou en citerne peut également être un vecteur de danger. 

Les principaux textes en vigueur de la réglementation gaz concernent les installations intérieures, l'alimentation gaz et l'évacuation des produits de combustion et indiquent les règles de mises en œuvre des appareils ainsi que les caractéristiques des locaux d’utilisation.

Ces textes s'appliquent aux bâtiments d'habitation (individuels et collectifs), aux établissements recevant du public (1er et 2ème groupe) et aux immeubles de bureaux. Pour les installations de gaz intérieures de plus de 15 ans, un diagnostic est à fournir par l’ancien propriétaire afin de valider que les circuits d’adduction de gaz, mais également les tuyaux de raccordements, et tout appareils de combustion sont bien en état de sécurité.

La fuite de gaz est à détecter pour éviter tout incident. Aucun détecteur même le plus performant ne remplacera une installation en sécurité, mais il est parfois utile de prévenir grâce ce type de dispositif d’alerte. Ici encore, seuls les professionnels agréés Qualigaz peuvent intervenir et valider votre installation.

Dispositifs de détection et de sécurité

Bien d’autres dispositifs de sécurité ou d’alerte sont également préconisés, voir imposés, soit par la loi soit par les assurances.

Les détecteurs de fumée sont désormais obligatoires.

Selon la configuration de votre habitat plusieurs peuvent être nécessaires partout où il peut se produire un départ de combustion (chaufferie, cuisine, salon avec cheminée). L’objet est de vous avertir à temps en cas de départ de feu. Face à une offre pléthorique de modèles, il faut toujours des modèles dit NF DAAAF (Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée). Certain, connectés, avec flash visuel, permettrons également de vous prévenir à distance pour alerter les secours.

Autonomes ou connectés à une centrale de nombreuses autres fonctions de détection existent comme les détecteurs de monoxyde de carbone, gaz incolore et inodore issue de la combustion des moyens de chauffage à énergie fossile. Ce dernier est fortement recommandé pour les logements avec chauffage central gaz, fioul ou chaudière à bois. Nous pouvons également citer les détecteurs de fuite d’eau à placer idéalement dans les buanderies ou salles de bain.

Imposés ou non par une réglementation, tous ces équipements, relativement peu coûteux, sont une assurance sérénité dans votre habitat. 

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La protection des biens et des personnes

Mais au-delà de notre sécurité intérieure vis-à-vis de nos équipements, c'est aussi notre sécurité vis-à-vis de l'extérieur que nous souhaitons assurer.

Aucun dispositif ne peut arrêter à coup sûr les personnes malintentionnées qui pourraient pénétrer chez vous. Cependant, les statistiques et le bon sens prouvent que la dissuasion, et les moyens de retard à l’effraction sont très efficaces dans la majeure partie des tentatives d’effraction. Face à des obstacles mécaniques ou des dispositifs électroniques avertisseurs, les malfrats y regardent à deux fois et choisissent souvent des proies plus simples à cambrioler. Il faut donc distinguer les moyens de sécurité mécanique et les dispositifs électroniques ou alarmes.

Les moyens mécaniques renforcent les ouvertures du logement

Les moyens mécaniques sont tous ceux qui permettent de renforcer les ouvertures du logement, et qui sont parfois exigés par les assurances.

Pour toutes ces solutions, comme les alarmes que nous verrons plus loin, un gage de qualité est de choisir des produits répondant à la Norme NF A2P qui classe les matériels en fonction de leur résistance à l’effraction. Le cas des portes blindées avec serrures à trois cinq points de fermeture est le plus connu. Moins connues, et pourtant très efficaces, sont les fenêtres avec vitrage renforcé et système anti-dégondage pour les ouvrants des menuiseries. S’agissant des fenêtres, signalons aussi le dispositif très utile des ouvertures oscillo-battantes qui permettent d’aérer en entre-ouvrant la fenêtre en toute sécurité.

Dans tous les cas, il faut protéger les rez-de-chaussée et surtout les accès sans vis-à-vis comme les fenêtres donnant sur jardin sans vis-à-vis, les portes de services et de garage : barreaux aux fenêtres, volets avec système de barres de fermetures, portes de services renforcées seront autant de moyens de ralentir toute tentative d’effraction.

Les dispositifs électroniques : alarmes, détecteurs, dispositifs d'alerte

En matière de protections électroniques, les alarmes sans-fil sont désormais largement répandues sur le marché.

Elles permettent à la fois de dissuader, ou d’alerter, en cas de tentative d’effraction. Ici également, il faut se référer à la Norme NF A2P pour choisir sans se tromper. Le principe est simple : des détecteurs de mouvement ou d’ouvertures de portes ou fenêtres communiquent avec une centrale qui va actionner une sirène, voire un transmetteur téléphonique le cas échéant. Ces alarmes fonctionnent par zones, généralement deux ou quatre, qui permettent quand on est présent de désactiver certaines zones, mais d’en protéger d’autres.

Ainsi, il est possible de mettre tous les détecteurs d’ouverture sur une zone afin de les laisser fonctionner la nuit quand on dort alors que les détecteurs de mouvements situés dans les pièces de la maison seront désactivés. Il est également possible de protéger des appentis, garages ou autres en démultipliant les zones.

  • Les systèmes périmétriques
    Il en existe avec différentes fonctionnalités : du simple détecteur d’ouverture à celui couplé à un palpeur anti-bris de vitre, ou encore certains détecteurs audiosoniques de bris de vitre qui peuvent couvrir plusieurs fenêtres. Il faudra alors prévoir autant de détecteurs que d’ouverture, sans négliger les fenêtres de toit. 
     
  • Les détecteurs volumétriques
    Ce sont les détecteurs de mouvement qui permettent de couvrir toute une pièce, à l’intérieur de l’habitat. Ils couvrent un large champ de détection, permettant de réaliser des « barrières électroniques », pour limiter les mouvements en intérieur. Certains sont particulièrement étudiés pour les couloirs avec des champs de détection étroits mais sur de grandes portées, d’autres sont particulièrement étudiés pour éviter les déclenchements d’alarme avec des animaux domestiques. Il n’est pas nécessaire d’en installer dans chaque pièce, mais aux axes de circulations dans l’habitat, ils permettent de couvrir un maximum de surface avec un minimum de détecteurs.
     
  • Les dispositifs d’alerte
    Ils sont de trois ordres : les sirènes intérieures, généralement très aigues indisposent les malfaiteurs. Les sirènes extérieures, avec un son plus grave sont destinée à avertir l’entourage, et munies d’un flash, elles sont un excellent moyen de dissuasion visuel. Enfin les transmetteurs téléphoniques vous envoient un message d’alerte sur un ou plusieurs téléphones mobiles, ou un centre de télésurveillance.

Les autres dispositifs de protection

Citons encore ici tous les dispositifs qui permettent de se protéger quand on est chez soi.

Comme les portiers vidéo qui filment un interlocuteur souhaitant entrer, et qui couplés à une serrure à déclenchement électrique contrôlent l’accès du domicile. Egalement, toujours plus répandues, les caméras connectées qui permettent de contrôler intérieur ou extérieur de son habitat, depuis un écran de smartphone par exemple. Egalement très efficaces sont les dispositifs d’éclairage avec détecteur de mouvement ou commandés à distance qui permettent de faire de la simulation de présence par l’éclairage.

Ou encore le dispositif de centralisation d’ouverture et fermeture de volets roulants de la maison.

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