Pourquoi est-il important que notre maison soit facile à vivre ?
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Au-delà de rendre la vie plus aisée, la maison plus facile à vivre doit pouvoir s’adapter à chacun des membres de la famille. 70% des français sont sédentaires et attachés à leur environnement. Quand on aime sa maison, on y reste. Quant à la population elle ne cesse de gagner en espérance de vie. Du petit enfant aux grand-parents, une maison facile à vivre prend en compte les besoins de chacun et doit pouvoir évoluer au fil du temps. Accessibilité, modularité sont des qualités de plus en plus requises lorsque l’on cherche la maison qui nous verra grandir et vieillir.
Qui ne s’est pas dit un jour en regardant sa maison : ce serait quand même plus pratique si… ?
Ma cuisine n’était pas à l’autre bout du couloir, si la porte d’entrée n’était pas si étroite, si mes prises électriques étaient moins basses, si la chambre du petit dernier pouvait jouxter celle des parents, si on ne devait pas passer par la chambre pour entrer dans le salon, si on pouvait régler la température intérieure à distance… Tout en rêvant de nouveaux aménagements qui rendraient la vie tellement plus simple.
Dans ce cas précis, et sans le savoir, on fait de l’ergonomie. Un terme, certes un peu savant, mais qui définit tout simplement la relation entre l’homme et son environnement, et l’étude de ces interactions pour améliorer le quotidien.
Le but de l’ergonomie est clair : plus de confort, plus de sécurité, plus d’efficacité. Avec l’allongement de la vie, il est en effet plus pratique de vivre dans une maison de plain-pied plutôt que dans une maison de trois étages. Mais ce n’est pas toujours évident.
Entre l’urbanisation qui préfère les immeubles aux maisons, ou certaines régions qui ont eu pour caractéristique de construire des maisons toutes en hauteur comme le Nord, il faut désormais apprendre à repenser l’habitat afin qu’il soit plus modulable et adapté aux étapes de la vie : la famille qui s’agrandit, puis le départ des enfants, et enfin le vieillissement, qui suppose souvent une réduction de la mobilité. En outre, les nouvelles technologies peuvent aussi apporter leur lot de confort, c’est ce que fait la domotique. Par exemple, lorsque l’on peut, à partir d’un seul système, baisser tous les volets de sa maison en même temps et à une heure donnée, ou que l’on peut régler le chauffage ou l’éclairage de chaque pièce en fonction des besoins de chacun, c'est de la domotique. Si celle-ci est de plus en plus présente dans la vie de chaque jour, elle est encore loin d’avoir investi tous nos intérieurs. Pourtant une maison intelligente est une maison qui fait gagner du temps, de l’argent, et dans laquelle on se sent bien et en sécurité.
La dimension physiologique
Il ne fait aucun doute que vivre dans une maison dans laquelle tout est pensé pour le confort présent et futur de ses habitants est un gage de bien-être et joue forcément sur l'humeur, le sentiment de sécurité, et donc la santé et le dynamisme.
La dimension physique
Devoir se baisser pour brancher son téléphone ou son aspirateur quand on a une sciatique n’est pas une perspective réjouissante. Passer 3/4 d’heure dans sa salle de bain à faire en sorte d’être sûr de ne pas tomber quand on sortira de la baignoire enlève tout de suite les bienfaits de ce moment censé être agréable.
L’ergonomie a un impact direct sur le confort physique.
Dimension socio-psychologique
La personne qui, au cours d’un dîner en famille, va faire dix allers-retours en cuisine à l’autre bout du couloir, et celle qui va pouvoir profiter de ses petits-enfants à table car la cuisine est à deux pas de la salle à manger, ne passeront assurément pas la même soirée.
De même, une maman ou un papa qui doit monter deux étages pour donner le bain à son nouveau-né, tout en portant son aîné de deux ans pour ne pas le laisser seul, sera plus exténué qu’un papa ou une maman qui dispose d’une salle de bain de plain-pied. Tout cela semble logique aujourd’hui, mais ce n’était pas forcément la même logique quand bon nombre d’habitats ont été construits. Avant, il était de bon aloi que la cuisine reste discrète par exemple, tout comme la maîtresse de maison qui n’était là que pour servir les plats. L’ergonomie va avec son temps. Et celle-ci peut devenir un outil pour alléger la charge mentale dans des journées qui sont de plus en plus exigeantes. Ce qui aura pour effet de nous rendre plus disposer à l’échange avec autrui et améliorera de fait notre vie sociale et extérieure.
Améliorer les logements pour les rendre plus faciles à vivre n'est pas un luxe...
Avec une population qui gagne en espérance de vie, cela est même en train de devenir un enjeu de taille. Contrairement à ce que l'on pense, 70% de la population est sédentaire. Pouvoir faire évoluer sa maison en même temps que ses étapes de vie est une notion de plus en plus prise en compte dans la conception d'un logement.
